Points de vue & actualités
Publié le :
03/03/2023
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Les plafonds de loyer et de ressources des locataires applicables en 2023 pour le dispositif d'incitation fiscale à l'investissement immobilier locatif Scellier (hors outre-mer) sont connus...
Publié le :
01/03/2023
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L’assurance DO ne garantit les mesures conservatoires que si elles sont nécessaires à la non-aggravation des désordres, mais elle donne lieu à garantie si les travaux qu’elle a financés n’ont pas permis de mettre fin aux désordres...
Publié le :
28/02/2023
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Le renouvellement des concessions temporaires, trentenaires et cinquantenaires tel que prévu par l’article L. 2223-15 du CGCT constitue un droit opposable pour les ayants droit vis-à-vis des communes, durant les deux années courant après la date d’expiration de la concession. Une demande de renouvellement présentée dans ce délai ne peut donc faire l’objet d’un refus par la commune...
Publié le :
22/02/2023
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La déclaration de délaissement est justifiée et l’intérêt de l’enfant caractérisé dès lors que les démarches entreprises pour restaurer le lien entre l’enfant et ses parents ont maintenu celui-ci dans un état d’insécurité affective et entravé son bon développement...
Publié le :
20/02/2023
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En cette période troublée où la solidarité prend toute sa force, vous envisagez peut-être d’aider l’un de vos proches. C’est une situation que rencontrent souvent les parents, ou grands-parents, souhaitant venir en aide à leurs enfants, ou petits-enfants, dans leurs projets, ou bien organiser une transmission pérenne de leur patrimoine à leurs descendants. Si vous n’avez pas fait de donation ces 15 dernières années, ou donné un montant inférieur aux abattements ci-dessous, cet article devrait vous intéresser !
En effet, les donations sont soumises à des droits, calculés en fonction de la valeur du don, du lien de parenté et de la qualité du bénéficiaire. Pour organiser ces opérations, il est opportun de prendre rendez-vous avec votre notaire pour qu’il vous renseigne sur le mécanisme du rappel fiscal ainsi que sur les principales exonérations dont vous pourriez profiter.
Le rappel fiscal des donations antérieures
Le bénéficiaire d’une donation doit l’enregistrer auprès de l’administration fiscale, lors de la donation, ou au plus tard, au moment de la déclaration de succession. L’impôt dû est calculé en deux étapes :
- D’abord, des abattements peuvent être appliqués sur la valeur donnée ;
- Ensuite, le reste taxable est soumis à un barème progressif.
Le mécanisme de rappel fiscal permet de reconstituer les abattements et les tranches du barème par période de 15 ans, pour chaque donation effectuée par un même donateur à un même donataire. Pendant cette période, vous pouvez bénéficier de l’exonération pour un ou plusieurs dons. Une fois que vous avez utilisé l’exonération en intégralité, et que la période de 15 ans ne s’est pas écoulée, le surplus est taxé selon le barème progressif.
Ainsi, le rappel fiscal vous permet de ménager les droits de donation, notamment lorsqu’il est couplé avec l’abattement légal pour les donations classiques et l’abattement spécial pour les dons familiaux de sommes d’argent.
L’abattement sur les donations classiques
L’abattement légal peut être soustrait de la valeur des dons, quelle qu’en soit la forme, il peut s’agir de sommes d’argent, d’objets, de produits financiers, ou encore de biens immobiliers.
Le montant de l’abattement dépend du lien de parenté, ou de la qualité du bénéficiaire :
- 159 325 € au profit d’une personne handicapée, quel que soit le lien de parenté ;
- 100 000 € au profit d’une personne en ligne directe, il peut s’agir d’un enfant vivant ou représenté, ou d’un ascendant ;
- 80 724 € au profit d’un conjoint, ou partenaire de PACS ;
- 31 865 € au profit d’un petit-enfant ;
- 15 932 € au profit d’un frère, ou d’une sœur ;
- 7 967 € au profit d’un neveu, ou d’une nièce ;
- 5 310 € au profit d’un arrière petit-enfant.
Vous pouvez cumuler :
- L’abattement au bénéfice d’une personne handicapée avec toutes les autres réductions.
- L’abattement pour une personne en ligne directe avec l’exonération de don familial de sommes d’argent, dans certains cas et sous certaines conditions.
L’exonération de dons familiaux de sommes d’argent
Le montant maximum de cette exonération est de 31 865 € et ne s’applique qu’aux dons de sommes d’argent. Ces sommes peuvent être versées au bénéficiaire par chèque, virement, mandat, ou espèces.
Cette réduction est soumise au respect des conditions suivantes :
- L’objet du don doit être une somme d’argent ;
- Le bienfaiteur doit être âgé de moins de 80 ans ;
- Le bénéficiaire doit être majeur, c’est-à-dire qu’il doit avoir au moins 18 ans, ou être émancipé ;
- Le don doit être effectué en pleine propriété ;
- Le don doit être déclaré dans le mois du versement ;
- Le don doit être familial et concerner, plus particulièrement :
- Les enfants, petits-enfants ou arrière-petits-enfants ;
- À défaut de descendance, les neveux et nièces, vivants ou représentés.
Publié le :
17/02/2023
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2023
07h41
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L'ordonnance du 22 décembre 2022 relative à l'accès et à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine impose une nouvelle obligation aux syndics de copropriété...
Publié le :
15/02/2023
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Dans une réponse ministérielle récente, le gouvernement confirme sa doctrine relative à l’exercice d’une fonction de direction en présence d’un pacte « Dutreil » réputé acquis (Rép. Min. Bascher, n° 00189, JO Sénat 29 déc. 2022, p. 6839)...
Publié le :
14/02/2023
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11h56
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Les opérations de dispersion des cendres au sein d’un site cinéraire aménagé (ou jardin du souvenir) sont considérées comme assimilables à des opérations d’inhumation d’un corps, lesquelles ne peuvent se dérouler que par l’entremise d’un personnel relevant d’un opérateur funéraire habilité...
Publié le :
10/02/2023
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10h42
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L’article 3 de la loi de finances pour 2023 aménage, à compter du 1er janvier 2023, le mécanisme du prélèvement à la source (PAS) pour certains employeurs établis hors de France qui emploient des salariés fiscalement domiciliés en France dès lors qu’ils exercent ponctuellement en France leur activité, notamment en recourant au télétravail...
Publié le :
08/02/2023
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Dans un arrêt de la première chambre civile du 5 janvier 2023 (pourvoi n°21-13.966), la Cour de cassation affirme que lorsqu’un usufruitier cède l’usufruit constitué sur sa tête à un tiers, cet usufruit s’éteindra au décès du cédant et ce même si le cessionnaire lui survit.
Les faits étaient les suivants : une mère avait donné la nue-propriété de biens immobiliers à ses 2 filles et son fils se réservant l’usufruit sa vie durant. Quelques années plus tard, elle décidât de donner son usufruit viager à son fils.
Suite au décès de la mère, un contentieux s’éleva entre les trois enfants au moment des opérations de partage et les deux filles réclamèrent notamment que leur frère leur paye une indemnité au titre de l’occupation des immeubles depuis le décès de leur mère.
La Cour d’appel de Montpellier rejeta la demande de paiement d’une indemnité d’occupation prétendant que le frère continuait à être usufruitier des immeubles et à en avoir la jouissance.
La Cour de cassation rappelle qu’un usufruit peut être cédé à titre onéreux ou à titre gratuit mais que lorsqu’il a déjà été réservé à titre viager, il continue de porter sur la tête de qui il a été constitué et s’éteint à son décès.
En d’autres termes, bien qu’il soit possible de transférer ses droits en usufruit notamment par donation, si l’usufruit a été constitué sur la tête du donateur, il s’éteindra au décès de ce dernier et non pas au décès du donataire.
C’est la première fois que la Cour de cassation affirme clairement que l’usufruit s’éteint nécessairement au décès de l’usufruitier d’origine et qu’il ne se poursuit par sur la tête d’un éventuel cessionnaire de ce droit. Reste alors en suspens la question de savoir si l’usufruit survit au cessionnaire si ce dernier décède avant celui sur la tête de qui l’usufruit avait été constitué. Cet usufruit se transmettrait-il alors aux héritiers du cessionnaire jusqu’à son extinction au décès de l’usufruitier d’origine ?
Le principe rappelé par cet arrêt est qu’un droit viager s’apprécie toujours par rapport à la personne en considération de laquelle il a été constitué et s’éteint par le décès de celle-ci, indépendamment des cessions intervenues entre les deux.
Conclusion pratique : Lorsque vous êtes propriétaire d’un bien en toute propriété, vous pouvez céder à titre gratuit un droit en usufruit en le constituant aussi bien sur la tête d’un donataire que sur celle du donateur. En revanche, si l’usufruit a déjà été préconstitué, le transfert de l’usufruit par donation se fera nécessairement en l’évaluant en fonction de l’âge de l’usufruitier actuel et il s’éteindra au décès de ce dernier. Le donataire s’il survit au donateur n’aura, après le décès de ce dernier, plus de droit d’usufruit sur les biens concernés.
Article rédigé par Rébecca DARMON, Diplômée notaire